Galerie TAMÉNAGA

Fondée par Kiyoshi Taménaga à Tokyo en 1969, la Galerie Taménaga inaugure successivement deux espaces supplémentaires à Osaka et Paris en 1971, puis à Kyoto en 2021.

La Galerie Taménaga fût la première galerie d’art japonaise spécialisée dans les grands maîtres occidentaux. A ce titre, elle compte dans sa collection de nombreux chefs-d’œuvre de maîtres impressionnistes et modernes (tels Bonnard, Chagall, Derain, Dufy, Picasso, Redon, Renoir, Utrillo, Van Dongen, etc.) et poursuit aujourd’hui un travail de représentation et de conseil auprès des collectionneurs.

En parallèle, la Galerie se consacre également à la découverte et au soutien d’artistes contemporains, à l’instar de ses artistes aujourd’hui confirmés : Chen Jiang-Hong, Takehiko Sugawara, Kyosuke Tchinaï, Tamihito Yoshikawa, mais aussi l‘Américain Tom Christopher, ou l’Espagnol Lorenzo Fernandez.

Plus récemment, la galerie a à cœur de mettre en lumière le travail de jeunes talents japonais. Pour certains tout juste diplômés, leurs œuvres respectifs sont considérés comme de véritables révélations, et positionne de fait la galerie comme l’un des défenseurs majeurs de la scène artistique japonaise contemporaine.

> Œuvre exposée

EN QUELQUES MOTS

1- Présentez-vous en quelques mots

 Monsieur Morita, directeur de la galerie Taménaga de Paris.

 

2- Pourquoi êtes-vous rentré dans cette aventure collective ?
Qu’en attendez-vous ? 3- Quelle est votre vision de l’exposition ?

 J’ai été sollicité par mes confrères en vue de la participation de la galerie pour un projet d’exposition qui m’a de suite paru ambitieux et inédit.

Ce projet est l’occasion d’élargir la programmation de nos galeries et de dynamiser davantage le quartier de l’Avenue Matignon, le tout dans une ambiance sympathique et collaborative.

Il est aussi bien sûr question de générer une attraction et de rassembler les collectionneurs et amateurs autour d’une vision plus globale et interdisciplinaire de l’art.

 

4- Que vous inspire le lieu ?

L’architecture du lieu est très intéressante. Elle favorise une vision à 360 degrés où le visiteur est invité à une déambulation circulaire, pour ne pas dire presque ascensionnelle.

Elle est finalement très cohérente avec le démarche de l’exposition.

 

5- Que pourra-t-on voir de votre galerie ?

Une œuvre remarquable de l’artiste Georges Rouault, datant des années 30.

Extrêmement stylisée et dans une harmonie de couleurs lumineuses, elle rend compte d’une certaine maturité de l’artiste dans son œuvre.

On y retrouve le thème du paysage et du sujet religieux, cher à Rouault et à travers lequel il se concentre sur le jeux des lignes, des formes et des couleurs,

sans rien ôter à la part profonde et mystique de son œuvre.

 

6- Comment toutes ces diverses influences vont-elles se marier d’après vous ?

Chaque participant a sélectionné des œuvres et d’objets d’art de prestige.

De plus, on peut compter sur le goût et le travail de Patrick Hourcade pour cette parfaite mise en relation des éléments.

 

6 – Comment voyez-vous l’exposition évoluer ?

Peut-être deviendra-t-elle à l’avenir un rendez-vous régulier ?

Œuvres exposées

Provenance
Famille de l’artiste


Expositions

Bâle, Galerie Beyeler, Georges Rouault – Visionnaire, 1971, n°22
Tel-Aviv, Musée de Tel-Aviv, Georges Rouault, janvier-février 1975
Rome, Villa Médicis, Daumier et Rouault, 25 novembre 1983-5 février 1984, n°71
Tokyo, Musée Yasuda / Musée préfectoral de Gifo / Musée des Beaux-Arts de Yamagata / Musée préfectoral de Shizuoka, Rétrospective Georges Rouault, 1998-1999
Saint-Tropez, L’Annonciade – Musée de Saint-Tropez, Georges Rouault. Paysages, 4 juillet – 12 octobre 2009
Paris, Galerie Taménaga, Cent Chefs-d’oeuvre de Georges Rouault, 18 novembre – 30 décembre 2021


Bibliographie

Olivier Nouaille et Olivier Rouault, Rouault L’Oeuvre Peint, Vol. 3, Fondation Georges Rouault : Paris, 2022, n°3377 -3419, reproduit p.146
Christine Gouzi et Anne-Marie Agulhon, Georges Rouault – Soliloques d’un peintre : Écrits 1896-1958, L’Atelier contemporain, Fondation Georges Rouault, 2022, n°24, reproduit pl.XXI

Kees Van Dongen
(1877-1968)

Santa Maria della Salute

1921
Huile sur toile

146 x 97 cm (sans cadre).
180 x 131 cm (avec cadre).

Signé en bas à gauche : Van Dongen

Provenance :
Galerie Bernheim-Jeune
Collection particulière